« Proposer le Rorschach à un sujet n'est pas lui faire dire ce qu'il ne veut pas dire, mais plutôt lui permettre d'exprimer ce qu'il ne peut pas dire en termes clairs, c'est-à-dire ses moments de souffrance, ses points de fragilité et aussi sa disponibilité, ses modes de récupération, ses possibilités de dégagement. »
Nina Rausch de Traubenberg
(1986), Le Rorschach, espace d'interactions,
Bulletin de Psychologie, 376, 39, 11-15, p. 660
Le prochain colloque d'hiver de la Société du Rorschach et des méthodes projectives de langue française
"Les temps vécus"
se tiendra le vendredi 31 janvier au Centre Alfred Binet à Paris.
Nous aurons le plaisir d’accueillir
François Hartog, Bernard Golse, Catherine Azoulay, Hélène Suarez-Labat, Marie-Christine Pheulpin et Pierre-Justin Chantepie
Les temps vécus
Données fondamentales de la subjectivité et de l’expérience humaine, le temps et sa temporalité n’en demeurent pas moins des notions délicates dans la définition même de leurs contours.
Dans le champ de la pratique des méthodes projectives, le dispositif de rencontre médiatisé par les épreuves projectives permet de mettre au travail et de révéler de manière toute particulière la manière dont le sujet investit ces objets spécifiques que sont le temps et la temporalité, que ce soit du côté de la temporalité des processus psychiques, du rapport expérientiel au temps et ses aléas, ou du côté de la construction et des remaniements de la temporalité au fil de l’histoire subjective et intersubjective de l’individu.
En contrepoint des effets du dispositif de passation, ce colloque se propose d’examiner les effets des contextes cliniques et institutionnels contemporains sur le(s) temps du dispositif. Les coordonnées temporelles de la rencontre projective peuvent en effet se trouver modulées et jouer sur les potentialités de temporalisation adossées aux différents moments de la passation et infléchir ainsi les processus mutatifs qui peuvent leur être associés.
Ce nouveau colloque de la Société du Rorschach et des méthodes projectives de langue française nous invite, à travers un dialogue pluridisciplinaire, à explorer non seulement la notion de temporalité dans sa complexité mais également ses possibilités de déploiement dans le champ des méthodes projectives et dans le contexte de leur pratique.
Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue prochaine du webinaire:
"Panorama international de la formation à l'approche des méthodes projectives"
du Réseau international de Recherche Méthodes Projectives et Psychanalyse, en partenariat avec la Société du Rorschach et des méthodes projectives de langue française, les laboratoires SuLiSoM (Université de Strasbourg) et CRPPC (Université Lumière Lyon 2).
Ce séminaire débutera le mercredi 8 octobre 2024 et propose un panorama de l’histoire et de l’organisation de la formation à l’approche psychanalytique du Rorschach et des méthodes projectives dans 4 pays où la méthode de l’École française en a constitué les fondements, à savoir le Brésil, la Turquie, l’Italie, l’Algérie et la France.
Un grand merci à Maria do Carmo Cintra de Almeuda Prado (Brésil), Tiziana Sola (Italie), Tevfika Ikiz (Turquie), Dalila Haddadi (Algérie) et Estelle Louët (France) pour leur aimable participation à ce projet.
Mélanie Jacquot et Céline Racin
L’appel à candidature au pris de thèse Nina Rausch de Traubenberg 2025 est désormais clos. Nous vous remercions pour vos nombreuses candidatures et vous donnons rendez-vous le 31 janvier pour les résultats !
Les membres du bureau de la Société du Rorschach et des Méthodes projectives de langue française étaient à Copenhague ainsi que de nombreux universitaires de la France entière. Tous sont venus communiquer sur leurs travaux de recherche ou leurs expériences cliniques impliquant l’utilisation des méthodes projectives. Le Rorschach, le TAT, mais aussi le Scéno-Test sont à l’honneur lors de cette très belle rencontre internationale.
Nous gardons un souvenir ému de notre dernier colloque qui s’est tenu à Paris le 27 janvier dernier
“Les bigarrures de la clinique projective. Hommage à Catherine Chabert”
A cette occasion le prix de thèse Nina Rausch De Traubenberg 2024 a été décerné à Catherine Fourques pour sa thèse :
“Narcissisme et relations d’objets dans l’expérience de la maladie d’Alzheimer. Éclairage des méthodes projectives”
sous la direction du Professeur Benoît Verdon